Les tortues sont surement les animaux marins les plus sympathiques. La rencontre avec un de ces reptiles est toujours un moment de grande émotion. Ci-après quelques vidéos de tortues marines pour vous apporter paix et sérénité.
Il existe 7 espèces de tortues marines qui fréquentent les eaux tempérées et tropicales des 5 continents :
- la tortue luth est la seule à ne pas avoir de carapace en écaille mais une cuirasse de peau épaisse. Elle parcoure les océans à la recherche de méduses
- la tortue verte est reconnaissable à sa carapace ronde à bord lisse et à son bec court. Elle est herbivore
- la tortue à dos plat ne peuple que les eaux de l’Australie.
- la tortue imbriquée, à la carapace plus plate avec des bords découpée et possède un bec crochu. Elle est omnivore mais adore les éponges
- la tortue caouanne, reconnaissable à sa carapace non circulaire. On peut la rencontrer en Méditerranée
- la tortue de Kemp fréquente le golfe du Mexique et l’est des USA
- la tortue olivâtre, la plus petite.
Les tortues marines, bien que bénéficiant de protection dans beaucoup de pays, sont menacées d’extinction à cause du braconnage, des prises accidentelles dans les filets et palangres et surtout de la destruction de leur habitat et sites de reproduction par les activités humaines.
Tortue imbriquée à Bathala Maaga Kan Thila aux Maldives
On était parti plonger sur cette extrémité de récif très réputée pour ses requins gris qui longent cette pointe exposée au courant.
Au milieu du ballet des squales qui croisaient en pleine eau, j’avais remarqué le manège d’une petite tortue imbriquée qui, un peu plus bas sur le récif, explorait le corail à la recherche de sa pitance (voir la vidéo). Elle parcourait nonchalamment le corail, passant de temps en temps sa tête dans une anfractuosité, puis tout à coup se redressait presque à la verticale et déblayait à grands coups de pattes rageurs tout ce qui pouvait la gêner pour extraire son éponge favorite. Après un petite pause, elle continuait son petit bonhomme de chemin.
Au bout de quelques temps, elle a disparu de mon champ de vision et je suis repassé à mes requins.
Au bout d’un moment, j’ai eu la surprise de la voir arriver dans mon dos. Elle continuait son manège, dodelinant de la tête à la recherche de son souper, venant sur moi comme si je n’étais pas là, puis elle est repartie comme elle était venue.
D’où le proverbe maldivien : Tortue qui a faim, ne fuit pas le plongeur sous-marin !
La tortue imbriquée
La tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) est une tortue marine de taille moyenne, moins d’1 m, qui se caractérise par une carapace assez plate avec des bords découpés en partie arrière. Les écailles de sa carapace ont longtemps servies en lunetterie d’où son autre nom de « tortue à écailles ». Elle possède un bec crochu qui lui sert à découper les éponges dont elle se nourrit.
L’ile de Bathala aux Maldives
Bathala est une petite ile-hôtel (tourist resort island) appartenant à des italiens et située dans le nord-est de l’atoll d’Ari aux Maldives.
Bathala Maaga Kan Thila est un spot de plongée qui se situe au coin (Kan) nord du récif (Thila) de Maaga, dans la passe de Bathala où l’on peut souvent observer des requins gris qui patrouillent dans le courant le long du récif. En cas d’absence de courant et de faible visibilité, on peut aussi explorer la partie supérieure du récif fréquentée par diverses espèces de tortues marines.
Tortues vertes et plongeuses à Abu Dabab
Quand on va plonger à Marsa Abu Dabab, c’est généralement pour essayer d’apercevoir le dugong Dennis qui vient plutôt le matin (quand il y a peu de monde), mais généralement on se rabat sur les énormes tortues vertes.
Elles sont toujours là, posées au milieu de l’herbier qui tapisse le fond de la baie, occupées à brouter ces herbes coriaces, un peu comme des vaches en pâture dans le bocage normand. Ces tortues vertes sont peu farouches et on peut les approcher facilement tant elles sont occupées à se remplir méthodiquement la panse. A surveiller également le ballet des rémoras obèses autour de leur carapace. Ils se nourrissent des déchets soulevés par la tortue, mais également de ses excréments.
Marsa Abu Dabad en Egypte
Abu Dabab est une baie sur la Mer Rouge située au nord de Marsa Alam, dans le sud de l’Egypte.
Le fond de cette marsa est recouvert d’un vaste herbier où viennent se nourrir d’énormes tortues vertes qui font la joie des plongeurs.
Autrefois cette baie perdue dans le sud de l’Egypte était peu fréquentée et on pouvait y rencontrer assez souvent des dugongs et des raies guitares, mais depuis la construction d’immenses complexes touristiques, la profusion de touristes et de baigneurs ont fait fuir ces espèces qu’on ne peut entrevoir que le matin de bonne heure dans de rares occasions.
Tortues marines de Sipadan
Une des caractéristiques principales de cette ile est assurément d’héberger la plus grande concentration de tortues vertes de toute la planète.
A Sipadan, on rencontre des tortues partout : en pleine eau, avachies sur une table de corail, dissimulées derrière une patate, dormant dans une grotte ou sous un surplomb… enfin il y en a partout. Au début, lors des premières plongées, on s’amuse à les compter puis quand au bout d’1/2 heure on est déjà à 20, on arrête rapidement le petit jeu.
Attention, il faut avoir conscience qu’une telle concentration de tortues n’est pas sans danger pour le touriste-plongeur.
Le choc frontal avec une tortue est le risque majeur des plongées à Sipadan.
Aussi devant la recrudescence des accidents liés aux collisions avec des chelonidae, les autorités envisagent fortement de rendre le port du casque obligatoire pour tous plongeurs fréquentant les eaux du parc.
Les tortues marines
Les tortues marines sont présentes dans toutes les eaux tempérées. Sous les tropiques, on rencontre principalement 2 espèces :
– la tortue verte (Chelonia mydas) qui possède une carapace bombée à la bordure lisse et un bec arrondi.
– la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), plus petite, qui se distingue à sa carapace plus plate à la bordure découpée et à son bec pointu.
L’ile de Sipadan en Malaisie
Pulau Sipadan (voir situation sur Google Maps) est une ile corallienne de la Mer des Célèbes appartenant à la Malaisie et située dans le nord-est de Bornéo.
Ce parc marin qui dépend de la province malaisienne du Sabah, doit sa renommée initiale au commandant Cousteau suite à un film de 1989 où il présentait une grotte sous-marine de l’ile faisant office de cimétière de tortues. En avril 2000, cette toute petite ile a fait de nouveau l’actualité lorsque des touristes y ont été kidnappés et emmenés en détention sur l’ile de Jolo.
En dehors de ces évènements médiatiques, l’ile possède un écosystème d’une richesse incroyable qui en fait un des sites de plongée les plus connus dans le monde.
Les tortues vertes de Marsa Abu Dabab
La baie d’Abbu Dabab est un site de plongée très fréquenté, non seulement par les touristes des hôtels installés autour de la baie, mais aussi de tous les clubs de vacances des alentours. Si ce spot est facile et peu profond, il faut faire attention lorsque le vent souffle du nord car il génère au fort ressac sur la plage.
C’est « LE SITE » à tortues vertes du sud de l’Egypte. Les tortues passent leurs journées à brouter le vaste herbier qui tapisse le fond de la baie. A noter sur la vidéo les énormes rémoras accrochés à la carapace de la tortue.
La tortue verte
La tortue verte (Chelonia mydas) également appelée tortue franche se reconnait à sa carapace bombée à la bordure lisse et à son bec arrondi. Elle fréquente les récifs et les lagons des mers tropicales. C’est une tortue herbivore qui consomme principalement des algues donnant à sa graisse une couleur verte qui à l’origine de son nom commun.
La baie d’Abu Dabbad en Egypte
Abu Dabab est une large baie sur la Mer Rouge située dans le sud de l’Egypte (voir situation sur Google Maps).
Le fond de cette baie est tapissé d’algues vertes qui servent de nourriture à de grosses tortues vertes. C’est aussi un des rares endroits d’Egypte où l’on peut encore observer un dugong.
Il est dommage que cette baie autrefois si tranquille et agréable à plonger soit devenue depuis quelques années un immense complexe touristique, ce qui a pour effet de déranger trop souvent tortues, raies guitares et ce placide dugong dénommé Dennis.
Tortues de Cocoa thila et Kandooma aux Maldives
Un thila est un récif assez profond qui permet aux bateaux de passer sans risque au dessus. Celui de Cocoa (ou Kandooma suivbant les goûts) héberge une grosse population de tortues vertes, mais on peut y rencontrer également des tortues imbriquées.
La vidéo est composée de 4 séquences qui décrivent bien le type de plongées que l’on peut faire sur la partie supérieure de ce thila. On voit bien l’impact de la houle sur le mouvement des tortues (attention au mal de mer) et du courant qui balaie la passe.
Un bien beau site qui permet de faire un brin de chemin et de causette avec des tortues débonnaires.
Les tortues marines
Les tortues marines sont présentes dans toutes les eaux tempérées. Sous les tropiques, on rencontre principalement 2 espèces.
La tortue verte (Chelonia mydas) qui possède une carapace bombée à la bordure lisse et un bec arrondi.
La tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), plus petite, qui se distingue à sa carapace plus plate à la bordure découpée et à son bec pointu.
Les iles de Cocoa et Kandooma aux Maldives
Cocoa et Kandooma sont deux iles-hôtels de l’atoll de Malé-Sud aux Maldives. Elles sont séparées par un chenal (kandu) au milieu duquel se trouve un récif corallien immergé qui porte donc soit le nom de Cocoa thila, soit Kandooma thila, en fonction des préférences hôtelières de votre guide de plongée.
Le thila est en limite du plateau à l’entrée de la passe et son sommet se situe à 16 m de profondeur. C’est un récif souvent balayé par de forts courants, qu’il vaut mieux faire courant rentrant, si on ne veut pas se retouvrer au large.
Tortues « en amour » à Apo reef
Le récif d’Apo est un lieu de ponte pour les tortues marines, ce qui fait qu’on en rencontre souvent en plongée. Un jour, alors qu’on terminait une plongée en face du phare d’Apo, on a assisté au spectacle de 2 tortues vertes emmêlées et en rotation qui nous a laissé sur le coup assez perplexe.
On a longtemps penché pour une scène de ménage un peu musclée, mais en fait il s’agissait d’une relation amoureuse entre une dame tortue peu consentante et un prétendant accrocheur aux idées bien arrêtées.
Une illustration de l’amour vache, tendance « sado-maso »…
La tortue verte
La tortue verte (Chelonia mydas) est la tortue marine la plus commune. On la différencie facilement des autres espèces à sa carapace bombée à la bordure lisse et à son bec court et arrondi. Elle fréquente les herbiers et les récifs coralliens. Son alimentation est composée principalement d’algues ce qui donne à sa graisse une couleur verte, à l’origine de son nom commun.
Le récif d’Apo aux Philippines
Apo reef est une importante formation corallienne du détroit de Mindoro dans l’ouest des Philippines. Ce parc marin est composé de vastes 2 récifs immergés et d’une petite ile (Apo island) surmontée d’un phare et occupée par une station de rangers.
Apo reef est un site de plongée renommé pour la qualité de ses coraux et où l’on peut rencontrer des pélagiques, d’où son surnom de « petit Tubbataha » en référence à son illustre voisin du sud.